Plus un deal est complexe, plus on recherche l’expertise en externe. Néanmoins, quand cela est possible, les corporates rationalisent l’usage de conseils externes dans le cadre de leurs opérations de fusions-acquisitions. Ils optent ainsi pour une internalisation des compétences dans certains cas, tout en continuant à s’appuyer sur leurs partenaires externes dans d’autres.

M&A au sein des corporates : externaliser et/ou internaliser les compétences ?

A l’heure de l’épidémie Covid-19, on se demande ce que l’année 2020 réserve au marché du M&A. Cette période de hautes tensions n’est pas forcément révélatrice des usages quotidiens du marché. Revenons donc quelques mois en arrière sur le bilan 2019 pour y voir plus clair. Pour la seconde année consécutive, 2019 fut l’occasion pour les acquéreurs européens de dominer le marché mondial des fusions-acquisitions. Et ce, dans un contexte marqué par une baisse significative du nombre de transactions M&A de plus de 100 millions de dollars réalisées dans le monde entier : 699 contre 904 en 2018 selon les résultats du Quarterly Deal Performance Monitor (QDPM) de Willis Towers Watson réalisé en partenariat avec Cass Business School. D’une part, ce résultat révèle la réduction du nombre d’opportunités large cap disponibles. D’autre part, il marque la nécessité pour les corporates de se montrer plus sélectifs. Tout en considérant simultanément une expertise globale et une agilité toujours plus appuyées à toutes les étapes du deal.

 

L’enjeu, tant pour les acheteurs que pour les vendeurs, consiste à appréhender les problématiques toujours plus complexes liées à leur gouvernance. Objectif : concrétiser leurs opérations par la mise en place d’une stratégie combinant toutes les compétences M&A appropriées. Quitte à rationaliser l’usage de conseils externes à l’instar des banques d’affaires. Cette tendance se confirme depuis quelques années au sein des corporates. Dans quels cas font-ils en sorte de renforcer leurs équipes M&A ? Dans quels autres ont-ils conservé une approche externalisée ?

Dans quels cas les corporates cherchent-ils à renforcer en interne leurs équipes M&A ?

La présence des corporates à l’international favorise leur connaissance des entreprises et de la concurrence locales. En outre, dans le cas d’une acquisition, ils choisissent parfois de délaisser les réseaux et le sourcing des banques d’affaires. Leur but : privilégier la fine appréhension du terrain de leurs équipes M&A locales pour identifier non seulement les concurrents, mais également les entreprises cibles potentielles. Et notamment celles appartenant au même secteur d’activité que le leur.

 

En parallèle, le renforcement des départements M&A des grands groupes vise à prendre la pleine et entière considération de l’environnement économique et ses évolutions. Si les fusions-acquisitions forment un levier majeur pour conquérir de nouvelles parts de marché, l’internalisation des expertises permet aux corporates de les inscrire dans une perspective d’économies d’échelle. Les salaires remplacent les commissions bancaires et les factures des autres audits externes. Enfin, autre avantage attaché à cette approche : la préservation d’une plus grande confidentialité. Surtout dans le cadre de fusacs impliquant des acteurs économiques de premier ordre.

Externalisation des compétences M&A : au cas par cas

In fine, l’importance d’un deal définit sa complexité, la multiplicité de ses acteurs et des expertises, tout comme l’importance des enjeux et les impacts sur la cible. C’est pourquoi le recours aux compétences M&A externes est encore favorisé pour les deals majeurs, nécessitant qui plus est une forte réactivité pour respecter les exigences du calendrier d’une opération. Une réactivité qui fit défaut à Renault dans la réalisation du projet de fusion avec le groupe FCA en 2019. Une occasion manquée qui profita finalement à PSA. Reste à savoir aujourd’hui si Peaugeot décidera d’utiliser son option pour acquérir 2,5% supplémentaires dans les prochaines années.

 

Ainsi, les corporates continuent massivement à se tourner vers les banques d’affaires pour composer un partenariat efficace au-delà du financement d’une opération. Notamment dans les processus de cession et la recherche d’acquéreurs potentiels. Mais aussi pour mener les travaux de valorisation et faciliter la relation acheteur-vendeur. Des réalités qui ne sauraient omettre la montée du Private Equity pour le financement des deals moins importants. De plus, le recours aux cabinets d’audit externes demeure. Objectif : répondre au besoin de structuration des processus de fusions-acquisitions des cibles en phase de due diligence.

DiliTrust Data Room : solution clé en main pour toutes les équipes M&A internes et externes

Considérant la pluralité des indicateurs économiques, financiers, ainsi que l’ensemble des évolutions géopolitiques, structurelles et organisationnelles du marché mondial M&A, les grands groupes engagent une multitude de compétences pour concrétiser leurs ambitions de développement dans les temps impartis. Qu’elles soient internalisées ou externalisées. Les équipes de DiliTrust Data Room se positionnent comme de véritables alliés dans le cadre de leur stratégie. Elles sont disponibles 24/7, autrement dit, à n’importe quel fuseau horaire et dans plusieurs langues. De la prise en main à la structuration des différentes data rooms.

 

La solution permet de fédérer l’ensemble des acteurs internes et externes autour de la vaste diversité de documentations confidentielles de chaque opération de fusac. Et ce, dans un espace digital ultra-sécurisé certifié ISO 27001. En parallèle, la segmentation des droits d’accès permet une gestion optimale des habilitations de chaque utilisateur. Il est donc par exemple possible de rendre des données disponibles à un utilisateur interne alors que l’utilisateur externe n’en aura pas connaissance. Le gestionnaire de la data room en a la maitrise totale.

 

 

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